top of page

Conclusion

Dans cette étude de la vision en trois dimensions, la 3D, nous avons découvert qu’il existe trois méthodes nécessitant un port de lunettes : la 3D active, basée sur un système de signaux électriques, la 3D polarisée qui peut fonctionner grâce à la polarisation rectiligne ou circulaire des ondes et la 3D anaglyphe, établie à partir du système de synthèse additive et soustractive des couleurs.

 

Chaque méthode présente des avantages mais aussi des inconvénients.

Le rendu de la 3D active est bien meilleur que celui de la 3D anaglyphe ou polarisée car le filtrage gauche/droite est parfait. Cependant, le coût des lunettes à obturation LCD reste très élevé et elles sont plus lourdes que les lunettes polarisées.

La 3D polarisante, quant à elle, est de meilleure qualité que la 3D anaglyphe et les lunettes passives sont très accessibles au niveau du prix (entre 1 et 30€). Néanmoins, cette technique requiert du matériel perfectionné (plusieurs projecteurs, polariseurs), et nous remarquons une perte de luminosité. De plus, cette méthode est sensible à l’orientation de la tête; par exemple, si le sujet penche un peu la tête, une partie de l’image gauche ira dans son œil droit et inversement.

Enfin, avec l’anaglyphe, nous pouvons recréer l’impression de 3D assez facilement si les couples d’images sont bien travaillés. Le faible coût de fabrication de l’anaglyphe est également un atout.  En revanche, le choix des couleurs est restreint et les filtres des lunettes doivent être de bonne qualité sinon le spectateur ressent une fatigue oculaire pouvant donner lieux à des maux de tête.

 

La vision en trois dimensions est aussi perceptible grâce à des méthodes n’utilisant pas de lunettes comme l’auto-stéréoscopie mais ces techniques sont en plein développement.

 

Aujourd’hui, alors que la technique de la 3D n’est pas complètement maîtrisée, la technologie innove vers l’imprimerie d’objets en trois dimensions. Des machines, comme celles de la marque MakerBot, permettent de réaliser des objets chez soi : l’imprimante superpose des couches de matière extrêmement fines les unes sur les autres, mais ces objets ne peuvent être que de petite taille pour l’instant. Nous pouvons imaginer que dans un futur proche certains professionnels, comme les dentistes par exemple,  pourront eux-mêmes fabriquer des objets particuliers (des couronnes ou implants) sans faire appel à un prothésiste spécialisé et pourront ainsi répondre plus rapidement aux attentes de leurs patients.

 

© 2013 - 2014 by Bianca Raguenet, Claire Quatrefages et Juliette Galenne. 

bottom of page